A Must Read - especially for our politicians - in today’s Hebdo (see below)
For our readers we have noted some of the main points raised :
1. Les décideurs politiques et économiques méconnaissent l’importance de l’environnement et de l'écologie, ainsi que les enjeux y afférents
2. On a la nette impression que c’est un projet de loi conçu pour cocher les bonnes cases afin de répondre, sur papier, aux exigences d'accès à des fonds extérieurs, mais pas pour répondre aux enjeux locaux et mondiaux, alors que nous faisons face à des crises liées au changement climatique, à l’effondrement de la biodiversité, et à la pollution dune ampleur jamais atteinte.
3. Ce projet de loi nécessite une revision approfondie. Il présente une absence flagrante đ’ambition, ainsi que de nombreux manquements et défaillances qui l’empêcheront non seulement d’assurer une protection efficace de l’environnement, mais aussi de favoriser le développement durable et de rendre le pays résilient face au changement climatique. Une telle loi ne peut être considérée comme moderne.
4. Une de ces lacunes majeures concerne le Strategic Environment Assessment (SEA), qui est réduit à une simple extension de l’EIA (évaluation environnementale et sociale) lorsqu’il s’applique à des politiques, programmes et plans nationaux, régionaux et locaux mis en œuvre par des autorités publiques, à l’exception des plans directeurs de promoteurs privés, tels que ceux des smart cities. La section le concernant est vide de substance, et PML.a exprimé ses préoccupations dans une lettre ouverte adressée au Premier ministre et au ministre de I’Environnement.
5. L'Explanatory Memorandum omet des éléments essentiels tels que la biodiversité, les écosystèmes naturels, l'approche ridge-to-reef, l’urgence climatique et la gestion des risques de catastrophe.
6. L’Environment Bill conserve le principe du citoyen comme gardien de l’environnement -the environmental steward -mais dans les faits, sa capacité d’action est limitée. Le ministre de l’Environnement, en tant que premier responsable de cette sphère, a affaibli une bonne partie de l ‘Environment Protection Act. Le texte de loi oblige encore le citoyen à prouver qui est personnellement lésé pour pouvoir faire appel de la décision d'accorder un permis ElA, alors quill devrait pouvoir le faire pour défendre l’environnement également.
7. En outre, il (le gouvernement) persiste dans des stratégies économiques qui non seulement contribuent aux crises, mais les aggravent. Le développement immobilier est devenu le pilier de la croissance économique, car il génère le plus haut niveau d'investissement direct étranger pour le pays Cependant. le problème réside dans le fait que l’indicateur traditionnel de la croissance économique - le PIB (produit intérieur brut) - ne tient pas compte des coûts environnementaux, sociaux et humains. Autrement dit, il ne reflète pas les dommages causes a l’environnement, aux écosystèmes at au bien-être de la population.
8. N’est-il pas temps de rendre vraiment transparent EIA en obligeant, par exemple, les promoteurs à défendre leur projet devant un comité qui tiendrait ses séances en public? … Je ne suis pas convaincue que cette mesure accroitrait la transparence du processus. L'Environment Bill rend le processus un peu plus transparent, mais le ministère n’est toujours pas obligé d’expliquer sa décision d'accorder ou de refuser un permis EIA Le ministre conserve le pouvoir discrétionnaire de retirer un projet de la liste des projets requérant un EIA.la transparence du processus.
9. Aucune SEA n'a été réalisée sur la politique de développement immobilier issue du Smart City Scheme et du Property Development Scheme (PDS) pour en vérifier la pertinence et les
répercussions environnementales, sociales et humaines, ni pour déterminer un seuil de tolérance. Après presque dix ans d’existence de ces programmes, il n'existe toujours pas d'évaluation concrète des avantages économiques et sociaux apportés par les smart cities et les PDS:nous n'avons que
des affirmations sans preuves.